Église SJ23

Et si l’avenir de l’église du Québec se jouait durant cette pandémie?

Cette semaine, j’ai relu un message inspirant de notre évêque Mgr Claude Hamelin.
Et je me suis posé cette question : Et si l’avenir de l’église du Québec se jouait durant cette pandémie? Ce peut-il que l’église sera jugée sur la réponse qu’elle donnera en temps de COVID-19?
Ce peut-il que nous serons jugés sur l’énergie et le temps que nous aurons investis à servir et aimer nos frères et sœurs les plus touchés par cette crise?

Dès le début de la pandémie, nous nous sommes posé 2 questions à la paroisse de St-Jean XXIII :

  1. Quels sont les besoins des résidents de notre paroisse? Tous les résidents, pas seulement les paroissien-nes qu’ont voient à la messe.
  2. Comment fait-on pour y répondre?

Notre souci était de servir toutes les personnes sur l’ensemble de notre territoire et même aider les paroisses voisines et les organismes communautaires, dans la mesure de nos moyens.
C’est à partir des besoins qui ont été exprimés ou qu’on a pressentis qu’on a élaboré notre stratégie de service et de contact.

  • Mettre en place les mesures de prévention pour enrayer la pandémie
    Protéger nos bénévoles à risques
  • Impliquer de nouveaux bénévoles plus jeunes
  • Continuer à être au service des personnes en difficulté financière en maintenant les dépannages alimentaires et la distribution hebdomadaire de fruits et légumes
  • Garder le contact avec nos paroissien-nes par nos capsules vidéo, nos messages réguliers sur les réseaux sociaux, notre infolettre, notre site web, notre compte Twitter;
  • Élaborer des programmes en ligne pour les jeunes , leurs parents, les jeunes familles
  • Créer un service d’appel afin de contacter nos paroissien-nes qui sont moins susceptibles d’être atteints par les médias sociaux.

Christian Beaulieu, un prêtre qui a consacré sa vie à la jeunesse m’a dit un jour :

«Ce n’est pas seulement un bac en théologie dont tu as besoin. Tu as aussi besoin d’un bac en espérance!»

Aujourd’hui, ses paroles n’ont jamais eu autant de sens à mon avis.
Les paroisses qui vont contribuer à diffuser la plus grande espérance, une espérance joyeuse, concrète, rassurante, ces paroisses vont fleurir comme jamais pendant et après la pandémie.
Un commentateur a dit  que COVID-19 va laisser deux sortes de cicatrices dans l’église :

  • Des cicatrices de mort, d’un peuple déçu par l’inaction ou la peur de ses leaders.
  • Des cicatrices de vie, portées fièrement par les leaders qui auront donné leur vie et qui se seront dépensés sans compter pour leur peuple.

Ces dernières deviendront des cicatrices de résurrection!

Que Dieu nous bénisse,

Daniel


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