Église SJ23

As-tu le niveau de passion d’un grand leader? Comment le déterminer

 «Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion». Saint Augustin

Je vous partage un texte très inspirant qui ranimera votre passion pour votre rôle de leader !

Par Carey Nieuwhof

S’il y a une caractéristique que je remarque chez les leaders qui se distinguent dans les églises et les organisations en expansion, c’est bien la passion.

Plus j’ai de contacts avec des leaders, plus je constate cette tendance : les leaders d’églises (et d’organisations) en expansion ont une passion brûlante pour leur mission.

Vous le constatez au ton de leur voix.

Vous le voyez dans l’éclat de leurs yeux.

La passion se manifeste à travers eux.

« Allumez-vous avec passion et les gens viendront à des kilomètres pour vous regarder brûler ».

En revanche, les leaders d’églises ou d’organisations en déclin ne brûlent généralement pas de dynamisme, de désir ou de passion.

En fait, il n’existe pas un seul leader d’une église en pleine croissance qui ne soit pas passionné par sa mission.

Le problème pour la plupart d’entre nous est que nous ne pouvons pas dire quel genre de leader nous sommes. Nous vivons dans notre propre peau. Il est difficile d’avoir une lecture objective de notre niveau de passion.

Votre niveau de passion sera-t-il toujours aussi élevé ? Non.

Mon niveau de passion a augmenté et diminué au fil des saisons, mais dans l’ensemble, pour que je sois efficace en tant que leader, il doit être élevé.

Je sais que pendant les saisons où ma passion a été la plus forte, j’ai été un leader plus efficace.

Voici 5 signes qui indiquent que votre niveau de passion est élevé.

  1. Vous avez du mal à vous arrêter

Les leaders passionnés ont du mal à s’arrêter. Ils sont obsédés par la mission.

Ce n’est pas du workaholisme… c’est différent.

Je parle de personnes qui se dévouent entièrement à la cause, elle devient une partie de ce qu’ils sont.

Elles ne regardent pas passer les heures. Pour elles, le lundi est une opportunité plus qu’une corvée.

Bien sûr… je me rends compte qu’il y a une tonne de pièges potentiels à être obsédé par son travail ou même à y voir son identité.

Mais je ne pense pas que Jésus ait passé son temps à attendre la fin de la journée pour pouvoir rentrer chez lui et regarder Netflix après le souper ou travailler à perfectionner son coup de golf.

Oui… il prenait des pauses et se reposait. Mais son souci était toujours d’aider les gens et faire l’œuvre de son Père.

Par souci de transparence, je suis un peu lassé des personnes qui réclament un « équilibre » dans la vie et dans la mission. La plupart des personnes qui font une différence significative ne vivent pas une vie équilibrée ; elles vivent une vie passionnée.

Bien sûr, une foule de choses ont un sens en dehors du travail, mais trop de gens oublient qu’il y a une foule de choses qui ont un sens à l’intérieur du travail et du ministère.

Il est évident que pour que la vie soit viable, il faut des limites claires. Les meilleurs leaders se fixent des limites claires, mais règle générale, ils doivent se restreindre à ne pas consacrer trop de temps à la mission.

L’objectif n’est pas l’épuisement, mais la passion. Et la passion peut être difficile à freiner.

C’est en fait une bonne chose !

  1. Vous investissez de votre propre argent et de votre propre temps

Je pense que les tâches que vous accomplissez à vos frais et sur votre temps libre en disent long sur votre cœur.

Si le travail est quelque chose que vous ne faites que lorsque quelqu’un d’autre vous paie ou lorsque vous êtes officiellement en service, cela en dit long sur ce qui vous tient vraiment à cœur.

J’ai travaillé dans des églises qui n’avaient pas de budget et j’ai probablement surinvesti dans le ministère aux dépens de ma famille. Ce n’est pas de cela que je parle.

Mais les leaders vraiment passionnés n’hésitent à prendre un jour de congé pour travailler sur un projet ou aider quelqu’un de temps en temps.

Si vous ne travaillez que lorsque  vous êtes payé pour le faire il y a de fortes chances que votre passion ne soit pas chauffée à blanc !

  1. Les possibilités vous excitent plus que les problèmes vous pèsent

Les leaders passionnés sont toujours plus enthousiastes face aux possibilités qu’ils ne sont accablés par les problèmes.

Dans toute organisation, il y a des problèmes, et parfois de GRANDS problèmes.

Mais les leaders passionnés sont déterminés à éliminer les problèmes – même les plus importants – et à se mettre en mouvement parce que les possibilités sont si excitantes.

Là où d’autres leaders ne voient que des obstacles, les leaders passionnés voient des opportunités.

Si vous voyez plus de problèmes que de possibilités, il sera difficile de motiver une équipe à vous suivre.

Alors, comment faire pour ne pas se focaliser sur les problèmes ?

Les leaders qui se concentrent sur les possibilités trouvent que les problèmes ont tendance à se régler d’eux-mêmes. Les leaders qui se concentrent sur les problèmes trouvent que les possibilités finissent par s’évaporer.

Choisissez votre focus avec soin.

  1. Vous ne pouvez vous empêcher d’investir dans les personnes

Ne vous méprenez pas, les leaders passionnés ont des passe-temps et des activités qui n’ont rien à voir avec le travail.

Ils font du vélo, de la pêche à la mouche, des barbecues, des marathons, du camping ou du yoga.

Mais les leaders passionnés ne peuvent pas s’empêcher de voir les gens à travers la lentille de leur mission de vie. Ils prient pour leurs voisins. Ils organisent des fêtes pour des amis qui n’ont pas d’église.

Vous les trouverez en train de traîner avec des gens qui sont loin de Dieu parce que cela fait partie de ce qu’ils sont, et pas seulement de ce qu’ils font.

Ils deviennent des phares dans leur communauté et les gens qui ne veulent rien avoir à faire avec Jésus viennent les voir pour leur demander conseil.

Ils ne peuvent pas s’empêcher d’apporter l’amour et l’espoir de Jésus d’une manière ou d’une autre dans tous les aspects de leur vie.

  1. La mission est quelque chose que vous DEVEZ faire

Nous avons une vision très négative du travail dans notre culture. Cela peut s’infiltrer dans notre vision du monde en tant que leaders d’église.

Le ministère ne sera pas un pique-nique tous les jours. Vous aurez des maux de tête et des frustrations.

Certains jours, vous vous forcerez à faire ce que vous êtes appelé à faire simplement parce que vous êtes appelé à le faire.

Et même si j’ai déjà dit « Aimez ce que vous faites et vous ne travaillerez plus jamais de votre vie », je suis d’accord pour dire que ce dicton n’est pas vrai à 100%.

Certains jours, c’est du travail. Et c’est bien ainsi.

Mais dans l’ensemble, les leaders qui ont une passion brûlante pour leur mission réalisent que le travail est quelque chose qu’ils ont le droit de faire, et non qu’ils doivent faire.

La différence dans votre attitude se répercutera sur votre équipe et sur votre communauté.

Et nous, les chrétiens, nous devons le faire ! Dieu aurait pu apporter l’espoir et le pardon aux gens comme il le voulait, mais il vous a choisi.

Le leadership est un privilège, pas un fardeau.

Cet article est une traduction libre d’un texte de Carey Nieuwhof. Vous trouverez l’original sur careynieuwhof.com.

 


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