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5 attitudes qui séparent les églises en croissance des églises en déclin

Quelles sont les différences entre les églises qui se développent et celles en déclin ?

En fait, il y en a plusieurs. Et l’une des plus grandes concerne l’attitude des leaders.

Les leaders des églises qui se développent partagent presque toujours des attitudes communes. Il en va de même pour les leaders des églises en déclin.

Ces attitudes ont une énorme influence sur la vitalité de l’église.

Voici donc 5 attitudes qui départagent les églises en croissance des églises en déclin.

Cet article est une traduction libre d’un texte de Carey Nieuwhof. Vous trouverez l’original sur careynieuwhof.com.

 

  1. Nous pouvons / nous ne pouvons pas

Sans doute la plus grande différence entre les églises en croissance et les églises en déclin est l’attitude vis-à-vis de ce qui est possible.

Les églises en croissance croient qu’elles peuvent.

Les églises en déclin pensent qu’elles ne peuvent pas.

Elles ont toutes les deux raison.

Henry Ford a dit :  » Que vous pensiez pouvoir accomplir une tâche ou ne pas pouvoir l’accomplir, vous avez dans les deux cas raison. »

Les églises qui se développent ouvrent des chemins là où il n’y en a pas (lisez la Bible, c’est justement la spécialité de Dieu !)

Lorsque vous réunissez votre conseil de fabrique, votre équipe pastorale, votre conseil d’orientation pastorale, proposez-vous 20 moyens de faire en sorte que les projets fonctionnent ou 20 raisons pour lesquelles ils ne fonctionneront pas ?

Cela vous en dit long sur votre église… Bien plus que vous ne le pensez.

Les églises en croissance croient qu’elles peuvent. C’est aussi simple que cela. Et même si elles ont tort, au moins elles ont essayé.

La mission est suffisamment importante pour prendre des risques importants.

«Les obstacles sont ces choses que vous voyez lorsque vous perdez l’objectif de vue.»

 

  1. Eux / Nous

Les églises en déclin se replient sur elles-mêmes.

Les églises en croissance se préoccupent des personnes qu’elles essaient d’atteindre.

Si vos conversations portent sur les besoins et les souhaits de vos membres, c’est le signe que votre église est centrée sur elle-même.

La mission de l’église est de rejoindre le monde (le pape François parle de «périphérie»). Les églises en croissance le savent et elles le vivent.

La situation de crise que nous traversons rend cette différence encore plus prononcée.

Lorsque la crise a frappé, certaines églises sont passées immédiatement en mode «préservation». D’autres sont passées en mode «mission».

L’avenir appartient à celles qui se sont investies dans la mission.

Et soit dit entre nous, qui aime fréquenter des gens centrés sur eux-mêmes ?

Ironiquement, les gens centrés sur eux-mêmes finissent presque toujours de la même façon : seuls.

Parce qu’une vie centrée sur soi finit par vous isoler. C’est également vrai pour les églises.

Si vous êtes de moins en moins nombreux à votre église, peut-être est-ce parce que vous êtes «autocentrés».

 

  1. Objectifs / Préférences

Les églises en déclin se focalisent sur les préférences de leurs membres.

  • Un tel n’a pas aimé la musique.
  • Une telle pense qu’on n’est pas assez pieux.
  • Un autre pense que nos célébrations sont trop courtes.
  • Une autre dit qu’elle ne regardera jamais les messages «en ligne».

Trop souvent, les leaders de ces églises essaient de plaire à tout le monde.

Les églises en déclin se plient aux préférences de leurs membres.

Les églises en croissance ne le font pas.

Elles se concentrent plutôt sur les stratégies qui les aideront à atteindre de nouvelles personnes.

Ce n’est pas que les églises en croissance ignorent les besoins de leurs membres, c’est qu’elles réalisent que leurs besoins seront mieux comblés en faisant de leur vie quelque chose de plus grand que leurs préférences (c’est-à-dire la mission).

Votre équipe est-elle guidée par des objectifs ou des préférences ? Il y a un monde de différence entre les deux.

 

  1. Proactif / Réactif

Les églises en croissance sont proactives. Elles choisissent leur programme et prennent immédiatement des mesures sur les questions qui peuvent avoir un impact sur leur avenir.

Les églises en déclin sont réactives, elles laissent les membres déterminer l’ordre du jour et réagissent aux problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent.

En fait, la plupart des églises en déclin sont tellement occupées à réagir aux problèmes soulevés par d’autres personnes qu’elles ne parviennent jamais à tracer un itinéraire pour l’avenir.

Et si vous n’arrivez jamais à tracer un itinéraire pour l’avenir, vous n’aurez pas d’avenir.

Les églises en croissance ont une forte tendance à établir leurs propres programmes, non pas dans un sens égoïste, mais de manière à ce que des leaders déterminés saisissent ce que la mission exige et décident de s’en occuper.

Les leaders des églises en croissance refusent tout simplement de céder à l’agenda de ceux qui les éloigneraient de la mission.

Par conséquent, ils sont beaucoup plus efficaces.

  1. Aujourd’hui / Un jour (plus tard)

Les églises en croissance agissent. Et elles agissent maintenant.

Les églises en déclin ne le font pas. Elles ne disent pas qu’elles n’agiront pas, elles disent simplement qu’elles le feront «éventuellement», ou «un jour», ou «quand le moment sera venu» – ce qui signifie «jamais».

En revanche, les grands leaders et les grandes équipes bannissent le mot «un jour» de leur vocabulaire, parce qu’ils se rendent compte «qu’un jour» équivaut généralement à «jamais».

Si vous voulez être efficace, vous devez agir.

Si vous voulez être inefficace, n’agissez pas.

Parler sans agir n’a que peu de valeur. Trop de leaders se spécialisent dans la discussion.

Et trop d’équipes se rencontrent pour le plaisir de se rencontrer.

Si vous ne vous souvenez pas de la dernière fois où vous avez pris une décision majeure qui a changé le cours de votre église, vos leaders perdent leur temps.

Si vous parlez des mêmes problèmes en vous réunissant, sans résolution, vous ne faites que tourner en rond.

Cela signifie-t-il que vous devez agir sur tout ? Eh bien, oui et non.

Si vous n’agissez pas, rayez le point de l’ordre du jour et passez à autre chose.

Si vous allez agir, agissez.

L’action produit une attraction. Alors, agissez.

Qu’en est-il de votre équipe ?

Quelles attitudes voyez-vous en vous et autour de vous ?


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